Programmation

Samedi 9 octobre
de 15h30 à 18h
** école de Massilly **

Venez vivre un après-midi rempli de performances artistiques détonantes!
Certaines propositions seront permanentes, d’autres impromptues…
Comme à son habitude, pépète lumière vous conseille de vous laisser porter dans ce grand charivari où artistes plasticiens, musiciens, clown et performeurs se côtoieront
et vous embarqueront dans un monde à part

ENTRÉE LIBRE – Participation au chapeau


L’Ouscrapo – Cie Bigre !

Et si, à l’aide d’un jeu coopératif en forme de bac à scrabble, nous inventions des mots et leurs définitions ?
Et si, à l’aide de ces mots nous ouvrions les portes d’une civilisation aussi imaginaire que vivifiante ?
Et si, à l’aide du Lasagnographe, nous illustrions quelques-unes de ces trouvailles ?
Et si, microspectivement*, l’Homme devenait une loupe pour l’Homme ?

Avec :
Bertrand Boulanger : Terrien-vague, phabricant de curiosités
Quentin Préaud : typographe et lasagnographeur

https://www.compagniebigre.fr/ouscrapo


Les Cyanotypes – Chloé Charbonnier

Chloé Charbonnier vous fera participer à la création de cyanotypes collectifs où le développement est une performance artistique en soi!

Vous pourrez également admirer les productions cyanotypes des élèves de l’école de Massilly réalisées dans le cadre d’ateliers que Chloé Charbonnier à donné en septembre et octobre 2021.

Explication de la technique cyanotype :
Le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif sous forme liquide, mise au point en 1842. Une fois appliqué sur une surface, comme sur une feuille de papier, celle-ci devient photosensible aux rayons ultraviolets. On peut par exemple, poser des objets dessus, puis placer la feuille sous les rayons du soleil. Pour développer l’image, il suffit d’immerger la feuille de papier dans l’eau. Apparaitra alors en blanc la silhouette des objets, sur un fond bleu cyan, là où les UV auront été en contact direct avec le papier.
http://chloecharbonnier.com/fr/accueil.html


Les Mécanographes – Cie Les Objets perdus

Quelques dispositifs auto-mobiles affublés de crayons et de pinceaux encrés tracent leurs trajectoires singulières sur un sol de papier tendu. Au milieu de leurs évolutions, une mécanographiste veille à leur bon fonctionnement tandis qu’une autre dessine de manière automatique, en s’ajustant dans leurs flux. Cet équipage inattendu compose un paysage abstrait, profond et chargé de détails, révélant l’indéniable expressivité des machines ainsi que leur étonnante capacité à ne vivre que dans le présent. La réalisation de ces dessins, Les Mécanographes,  est accompagnée par les sons amplifiés d’un musicanicien discret dont la mission est de favoriser l’apparition d’une humeur contemplative chez les spectateurs à la recherche d’explications…

Avec :
Jéranium : machines sonores
Man’hu : manipulatrice
Maud Lucien : dessinatrice

https://www.maudlucien.com/les-mecanographes



Le skieur Post Atomic – Patrick Guionnet
Déambulation sonore et spectaculaire d’un skieur de rue

Une errance dans une société dont l’existence même est un défi à toutes formes d’errances.
Le Skieur post-atomiK déambule dans l’espace urbain, rural ou champêtre.
C’est un personnage enfermé dans un costume de militaire (réalisé sur mesure par la costumière Corine Petitpierre), le visage enserré dans un masque à gaz.
Ses skis le contraignent dans ses déplacements et l’obligent à quelques acrobaties pour grimper sur les murs ou mobiliers urbains.
Il erre lentement, esseulé, isolé dans sa carapace à la recherche d’hypothétiques survivants dans son monde post-apocalyptique.
Il crie, respire fort, sa voix est reprise et traitée par une enceinte amplifiée située dans son sac à dos.
Le skieur ne regarde pas la vie autour de lui, il reste hermétique aux sons extérieurs. Aussi sa fermeture, sa lenteur de déplacement révèlent par contraste le foisonnement de la vie qui l’entoure. Malgré la gravité du scénario et la puissance du personnage, la déambulation du Skieur post-atomiK reste une belle loufoquerie. Essayant désespérément de grimper sur tous types de structures afin d’être mieux entendu, il effectue de nombreuses cascades et provoque d’innombrables situations impossibles. Le mobilier urbain ou les roches champêtres deviennent alors autant de promontoires, pentes à dévaler ou départ de schuss.

http://www.patrickguionnet.fr/Skieur-post-atomiK


Solo de Guylaine Cosseron

Médaillée d’or au conservatoire de jazz de Basse-Normandie, elle commence par un parcours jazz et musique arabe avec le quartet « Les Babouches noires » puis elle enchaine avec notamment le sextet vocal Les grandes gueules à Montpellier  (cd chez sony) puis avec le quartet » Le jaseur de Bohème »de jazz  contemporain qu’elle crée en 2000. Elle chante aussi  dans le groupe de jazz et musique des Balkans »Bohème Express » et avec le percussionniste Emmanuel Ricard dans le duo jeune public « Avant les mots »(musique préhistorique pour jeunes pousses).
Sa virtuosité en technique vocale lui permet d’ explorer une grande palette de registres vocaux  très originaux et bien maitrisés, notamment diverses matières sonores proches des instruments de musique ainsi que des sons ethniques diponiques ou triphoniques.
Depuis 2005, elle se consacre principalement à la musique contemporaine improvisée et travaille avec notamment des musiciens internationaux comme : Joëlle Léandre, Phil Minton, Xavier Charles, Frédéric Blondy, Camel Zekri, John Russell, Regis Huby, Michel Doneda,  Simon Fell, Lee Quan Nihn, Fabrice Charles, David Chiesa, Toma Gouband ou Sophie Agnel. Depuis 2012, elle joue dans l’orchestre expérimental l’ OMEDOC en Normandie. Elle est aussi vocaliste dans le projet de poésie sonore: « Epreuves et Exorcismes » avec le comédien Denis lavant et le guitariste Jean-François Pauvros autour de textes d’Henri Michaux.

http://www.vocal-illimited.fr/


Laurent Bigot, dresseurs d’objets sonores

Des bouteilles de verre, de plastique, des canettes en métal, des baudruches, des tuyaux, des robinets d’aquarium. Deux compresseurs, quelques micros.
Sur une table, des objets malléables ou instables s’éveillent, animés par les flux d’air soufflés dans leurs bronches. Prenant vie, ils tanguent, craquent, bougent, respirant, sifflant, éructant, vrombissant… ils parlent, se répondent. Il est tentant de jouer avec eux. Laurent Bigot construit une musique en leur compagnie.
Cependant, ils sont partenaires malins et imprévisibles.
Laurent Bigot instille le vivant dans l’objet inanimé. Il en tire des sons et des mouvements  insoupçonnés. Musicien, il fait émerger la possibilité d’un déroulement sans narration.

http://www.oisiveraie.com/dai.html


« Débris »
par Michel Mathieu et Benjamin Bondonneau

Michel Mathieu est un comédien, metteur en scène, directeur artistique, performer, plasticien et scénographe franco-belge né à Liège le 1er mars 1944. Arrivé à Toulouse en 1968, il fonde le théâtre de l’Acte (devenu en 1993 Théâtre2 L’Acte), avec Mamadi Kaba. Il enseigne le théâtre à l’université de Toulouse II-Mirail depuis 1972. En octobre 2005, Michel Mathieu ouvre une salle de spectacle, Le Ring-Scènes Périphériques, à Toulouse. Il alterne son travail de création propre avec la mise en scène du répertoire (du théâtre antique aux écritures contemporaines).

Benjamin Bondonneau est un clarinettiste et plasticien qui travaille autour de la notion de « génie des lieux ». Il oriente son travail de musicien vers l’improvisation libre mais développe aussi un travail approfondi sur certains projets faisant objet de concerts, de résidences de créations, de commandes radiophoniques. Il participe à diverses formations dont l’Ensemble Un, Silence was pleased, Comité Zaoum…

Partenaires improvisateurs pluridisciplinaires de longue date, leur suite d’actions éphémères, »Débris »,  impliquera le temps, l’espace, le corps et la relation entre le créateur et le public en lui offrant un art du risque immédiat.


FOUCADE clown bouffone– Elsa Foucaud (suite!)

Déjà venue en mai, Foucade revient pour nous raconter la suite de ses histoires…
Foucade est impatiente et déroutante, sauvage et sincèrement corrosive comme pourrait être un enfant nu, une femme macho, un amant passionné, une mère fêlée, une vieille bancale ou un nain fou. (Pendant ce temps suspendu à la bêtise, elle déroule une longue liste où se côtoient nombre de questions : « trouver un chien? » et « faire un enfant ? ». Ici transpire le concept de LA norme qu’elle soit sociale, familiale, genrée ou sexuelle.)
C’est une ode à la joie, à l’Amour du cru, du vivant, une digression brute et singulière du quotidien.

Pour adultes consentants et enfants sauvages (ou enfants de hippies) (ou enfants qui frappent leurs poupées) et les vieux avec ou sans sexualité apparente.


Samedi 9 octobre
18h30 – 19h
** salle Badet – Massilly **

ENTRÉE LIBRE – Participation au chapeau

…UN PEU DU BENIN…# 1

Épiphanies – Jane Kozlowski

2021 – 31 min – Video Full HD – Couleur – France

« En janvier 2020, j’ai accompagné, avec ma caméra, la tournée béninoise de la fanfare Akpé Jo Mimi. Les images m’ont été soufflées à l’oreille par des sons métissés. Chaque endroit exploré fut le théâtre d’une expérience sonore.
J’en ai gardé l’unité de temps et de lieu, la beauté des visages et des corps qui s’expriment au-delà des mots. »

Auteur-Réalisateur : Jane Kozlowski
Image : Jane Kozlowski
Son : Jane Kozlowski, Lionel Marchetti
Montage : Jane Kozlowski
Musique originale : Lionel Marchetti, Cyprien Assanou, Étienne Roche
Producteur délégué : Pépète Lumière


Samedi 9 octobre
19h – 23h
** Château de Massilly **

ENTRÉE LIBRE – Participation au chapeau
Repas en supplément

…UN PEU DU BENIN…# 2

Repas béninois

Ce repas sera une collaboration entre la Fanfare Olaïtan et l’équipe de bénévoles de pépète lumière pour vous concocter un repas typique du Bénin!

AKPE JO MIMI + Lionel Marchetti, tournages sonores

Musique mixte avec l’orchestre d’AKPE JO MIMI :
Calliste Houannou, Elie Togbenon /trompettes; Christophe Takpa, Patrick Charbonnier /trombones; Damien Sabatier, Lionel Garcin, Sylvain Vast, /saxophones; Simon Yambode, Cyprien Assinou, Jules Gnanmassou /percussions; Edmond Tossou /tuba;
Etienne Roche /contrebasse.


Créé en 2018, Akpé Jô Mimi pourrait se traduire par « le rassemblement du souffle  ».
La rencontre musicale de la fanfare du Bénin Olaïtan et de 5 musiciens français improvisateurs complices de longue date.
Dans un même souffle, un même élan généreux, la réunion de 2 familles musicales rodées dans la rue qui abolit toutes les frontières en interprétant des compositions originales inspirées d’une Afrique fantasmagorique.
Début 2020, en pleine festivités Vaudou, Akpe jo mimi se produisait au Bénin dans les villes de Cotonou et de Porto Novo. Accompagnés du compositeur Lionel Marchetti, en charge d’y faire des tournages sonores et de la réalisatrice de films documentaires, Jane K, ils reviennent pour le festival pépète lumière afin d’y partager leur expérience au cours d’une soirée proposant…UN PEU DU BENIN… #2
Bien plus qu’un projet de fanfare ou de big band métissé et bien plus qu’une carte postale sonore, un montage inouï des sons fixés au cours de ce voyage au Bénin et de la musique orchestrale d’AKPE JO MIMI.

Écouter voir en cliquant ICI


Projecteur d’ombres par Christophe Cardoen

Sous-titre : (rien à voir)

Un appareil fabriqué après avoir décortiqué et regardé d’autres appareils de projection (de cinéma, de vidéo, de lumière). Un instrument pour hacher un faisceau de lumière, installé derrière un écran dans une pièce obscure.
Questions : Est-ce dans la lumière ou dans son absence que l’on perçoit ces phénomènes qui apparaissent ? Est-ce seulement nos yeux qui inventent tout ça ?
On s’assoit devant un écran et pendant une trentaine de minutes on voit se former à sa surface des images qui n’ont pas l’air d’images et qui ont l’air de sortir du brouillard, des lumières qui semblent être plus que de la lumière.