Dimanche 18 mai

11h : au choix, cela peut permettre aux parents et aux enfants de chacun voir un spectacle différent ;

(il faudra juste nous prévenir si vous nous confiez votre enfant !)

Ougla et les sons, spectacle jeune public (à partir de 3 ans) – duo Michel Deltruc et Jérôme Hulin

La troupe Kalimba vous propose son spectacle qui, de la préhistoire à nos jours, vous entraîne dans le monde fantastique de la percussion.
Vous conte l’histoire d’un petit bonhomme un peu préhistorique.
Qui se promène et découvre les sons, les rythmes, les instruments.
Les musiques à travers les pays et le temps.
De l’accordéon à la boîte à rythmes.
De la musique « classique » au « rap ».
Des morceaux de bois au balafon.
Des tambours à la trompette.

Tout est prétexte au jeu et à la découverte dans ce voyage musical insolite et inépuisable.

 

Duo Sophie Agnel (piano) – David Chiesa (contrebasse)

Sophie Agnel est de ces artistes avec lesquels on aime provoquer de régulières retrouvailles, tant l’univers artistique de la pianiste est vaste et le champ de ses recherches esthétiques en constante mouvance. On la trouve aujourd’hui aux côtés du contrebassiste David Chiesa. Tous deux explorent l’étendue des possibles de leurs instruments de bois et de cordes : frottements, effleurements, grattages, caresses et coups… Le geste sonore dessine les lignes d’un paysage abstrait où l’intellect cède rapidement la place au poétique et au sensible.

 

 12h :

Le pique-nique de pépète lumière – dégustez ses délices, tartes et  muffins sucrés, salés et ses autres gourmandises

Nous vous proposerons des bonnes choses à manger

Vous pouvez amener votre propre pique-nique mais n’oubliez pas que tout cela est pour soutenir notre association! Alors si vous pouvez vous le permettre…

14h :

La Grande Balade Champêtre, Départ du Doyenné avec :

Mathieu Werchowski :

Mathieu Werchowski mène de front deux carrières parallèles : l’une en tant que violoniste improvisateur opérant dans le champ des musiques « d’aujourd’hui » et l’autre en tant que compositeur et créateur sonore. Ses affinités pour la création et la liberté l’ont de fait orienté vers le monde de l’improvisation. Armé de son violon ou de son alto, il joue en solo et dans différentes formations (du duo au grand ensemble) sur les cinq continents et compte à son actif une discographie riche de sept albums, parus en France, Portugal, Grande Bretagne, USA et Nouvelle Zélande.

Son activité de compositeur s’étend du cinéma (films d’artistes et cinéma expérimental), à la création  radiophonique (La Beauté du diable, Tout ce qui brille), en passant par la performance et le spectacle vivant. Il a notamment fait le tour du monde avec Cirque Ici – Johann Le Guillerm, dont il a joué la dernière création

« Secret », cinq cents fois, durant six ans, à travers le monde.

Insatiable et engagé, il s’est également investi dans la pédagogie, organisant workshops et formations dans une clinique psychiatrique, dans un village de Côte d’Ivoire, une  radio sénégalaise, en écoles d’art  et dans des lieux abandonnés, de Tallin à Lisbonne…  Le temps qu’il lui reste, il le consacre à la réalisation de collages sobres et efficaces, posant sur le monde un regard dubitatif et inquiet.
Plus de renseignements : mwerchowski.free.fr

David Chiesa :

Travaillant depuis 1997 sur la notion d’improvisation, David Chiesa nourrit son travail de la relation aux autres pratiques artistiques. Son jeu s’appuie sur la matière du réel et l’individualité dans l’improvisation. Il est aussi fortement influencé par les articulations propres aux musiques électro-acoustiques avec lesquelles il collabore régulièrement. Après avoir participé à l’aventure du réseau d’artistes La Flibuste et avoir travaillé avec le Collectif Ouie Dire, il co-fonde l’association Le Clou engagée dans la réflexion et la diffusion des pratiques de l’improvisation.

En tant qu’improvisateur, il participe à de nombreuses rencontres et multiplie les collaborations sur le long terme avec des musiciens tels que Jean Luc Guionnet, Mathieu Werchowski, Jean-Sébastien Mariage, Anne Julie Rollet… Il a joué en Europe, aux États Unis, au Liban, en Afrique, au Japon, en Estonie.

Plus de renseignements : david.chiesa.free.fr

 

 

Will Gutrhie
@Karim Gabou

 

 

Il a étudié la musique et l’improvisation au The Victorian College of The Arts (Melbourne, Australie), et a commencer à jouer professionnellement à l’âge de 17 ans dans dans différentes musiques et courants musicaux jazz, rock, hip-hop, musique africaine, flamenco, avec des danse et théâtre. En 1997 avec le guitariste Ren Walters il commence à organiser des concerts hebdomadaires: séries Improvised Tuesdays, maintenant connu comme The Make It Up Club dédié  aux musiques expérimentales et improvisées. En France à Nantes il fait partie de l’association Cable# qui organises  des concerts régulièrement et un festival chaque année.
Il joue solo ou dans THE AMES ROOM (avec Jean-Luc Guionnet et Clayton Thomas), ELWOOD & GUTHRIE (avec Scott Stroud) et a collaboré ou collabore aujourd’hui fréquemment avec Ferran Fages, Jean-Philippe Gross, Anthony Pateras, Keith Rowe, Jerome Noetinger, Jean-Luc Guionnet, Clayton Thomas, Robbie Avenaim, Jim Denley, etc, etc..
Il s’occupe également  d’un label de musique expérimentale: ANTBOY MUSIC. Il habite et travaille à Nantes.
Plus de renseignements : will-guthrie.com

Blanc de Vania Vaneau :
@Éric Villemain

Blanc part d’une investigation sur le rituel, la transe et la transformation. Cherchant à délier les différentes couches qui composent le corps et l’individu et en les déployant comme un paysage. Le corps est traité tant dans sa condition matérielle et périssable que dans sa dimension utopique.

En faisant vibrer le corps avec la plus grande intensité ou en le changeant de peau -en l’habillant ou en le déshabillant de couches de matières- il renvoie des états, des figures, des sens divers.

Il est question d’organes et de respiration mais aussi de théâtralité et de représentation. On voyage de l’expérience empathique présente à la fiction, voir à l’hallucination.

 

 Plus de renseignements : www.jordigali.com

 

 

Laura Tejeda et Radek Klukowski :
Laura Tejeda : 
@ Emile Zeizig

Prix du CNR de Lyon en chant lyrique et diplômée des Beaux-arts de l’Université de Valencia (Espagne), elle est lauréate des Pépinières Européennes pour jeunes artistes en 1997. Son cheminement d’artiste-performeuse l’amène à participer à des projets très variés en musique contemporaine, mais aussi baroque et classique. En 2006 elle est accueillie en résidence d’artiste par le GAC (Groupe d’Art Contemporain) à Annonay pendant deux ans. Fidèle de la compagnie Théâtre Craie depuis 2003, elle fait aussi partie du chœur Britten à Lyon.

Radek Klukowski :
@Emile Zeizig

Après une médaille d’or en trompette au conservatoire de Jelenia Goria en Pologne, Radek Klukowski vient à Lyon poursuivre des études de musicologie (maitrise) et de philosophie (licence).

Très vite il intègre de nombreuses formations musicales et crée en 1997 Malossol un groupe de « musique non traditionnelle des pays de l’Est ». Parallèlement, en musicien touche à tout, Radek joue beaucoup avec L’Excuse, compagnie de théâtre de rue et avec des groupes de musique de rue : Cie Musicabrass, Cie des Justins, Cheval des 3, Bampots (fanfare punk), Quelques fiers Mongols (Led Zeppelin en fanfare) pour lesquels il compose et écrit de nombreux arrangements.

Il s’aventure également du côté des musiques improvisées avec Kluski z Sokiem (trompette, guitare éléctrique), ZUPA (trompette, guitare trafiquée et objets sonores). Il participe aussi à la création du Forest trio, projet inclassable qui rassemble autour d’une accrobranchée, trois musiciens (trompette, tuba, chanteuse lyrique) pour des concerts vertical à la cime d’un arbre.

Actuellement le travail de Radoslaw Klukowski se concentre autour de projets originaux mêlant le rock (Quelques fiers Mongols), le punk rock (Les Bampots), les musiques traditionnelles (Malossol, Cheval des 3) et l’improvisation. Il est compositeur en résidence du théâtre craie et fait partie du groupe craie.

Man’hu et Jéranium :

vous les retrouverez par-ci, par-là…

Bann’Peters :
Hommage cuivré à la musique d’Alain Peters

« …Alain avait vraiment quelque chose en plus,il nous dépassait tous.
Il était « dangereux », c’était un génie. Son cri, son amour, toute sa poésie, nous devons essayer de les transmettre à notre façon… » 

Danyel Waro

En quintet, BANN’PETERS revisite les compositions de ce musicien d’exception pour nous en offrir une version cuivrée, sensible et réjouissante.
Héritier des chants d’esclaves, le Maloya est avec le Séga l’un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion.

Distribution : Patrick Charbonnier- trombone, Jean-François Charbonnier-tuba, Olivier Germain-Noureux – bugle, Michel Deltruc – percussions, Jérôme Hulin – percussions

 Plus de renseignements : pepete-lumiere.com

 

 Tezzer et ses amis :

Tezzer et son bivouac seront de la balade…

 

17h – Sœur Marie-Paule raconte Tant bien que Mal, final à Mazille

Par Servane Deschamps

@Doumé

 

Sœur Marie-Paule conte avec enthousiasme et foi des contes traditionnels (Andersen, Grimm).
Si elle souhaite de tout son petit cœur apporter allégresse et convivialité, Marie-Paule considère que ces histoires traditionnelles sont aussi un excellent moyen de dénoncer les travers des hommes et de notre société, de « titiller là où ça fait mal ». Elle est convaincue que ces contes portent des messages vertueux de générosité et de cœur susceptibles de réveiller nos consciences endormies. Bref, elle désire ardemment nous « secouer le popotin ».

 

 

A tout bout de champ :

Cluny : à l’étage du restaurant Le Pain sur la table

du 1er au 18 mai :

Les Collages de Mathieu Werschowski

 Fruits d’une passion subite et effrénée pour les images qui saturent notre monde et hantent notre mémoire, ces collages ont tous été réalisés à partir d’août 2011, à  l’aide d’une paire de ciseaux et d’un bâton de colle.

Après avoir été scannés, ils ont été tirés sur papier photographique  et encadrés (30 / 45 cm).

Plus de renseignements :

– sur le site de Mathieu

– sur le site cultures.toulouse.fr

 

 

Mazille – sur le site du Doyenné // Installations plastiques et performances

Les 17 et 18 mai :

Le son des choses de Jéranium

Le son des choses, exposition de machines sonores à manivelle qui amène le visiteur à une observation enjouée des sons et des formes du quotidien.

Cette exposition ne produit du son que lorsque le public en joue :

c’est le visiteur qui actionne les machines grâce à des manivelles, des soufflets. Le fonctionnement plus ou moins aléatoire des mécanismes ainsi que la fluctuation et la diversité des manipulations génèrent une matière sonore composite, versatile, lunatique et ludique.

Réalisé avec les déchets d’une surconsommation aveugle, le son des choses porte un regard décalé sur notre environnement proche et interroge notre rapport aux objets.

Considérant que sortis de leurs mécanismes d’origines, bon nombre d’engrenage ne savent plus quoi faire de leurs dix dents, il est important de signaler que cette exposition a un but dans la vie : chatouiller la curiosité du visiteur afin qu’elle s’ébroue et l’emmène par le bout du nez vers une observation enjoué des sons et des formes du quotidien.

 

Les sabliers de Man’hu

Les sabliers, exposition invitant à contempler le temps qui passe et qui façonne, toujours pareil et toujours différent.

Les sabliers utilisent et déclinent l’ambivalence du sable. Constitué de grains solides capables de s’amonceler en dunes, il coule comme un liquide sur une pente supérieur à 30 degrés. Fort de cette propriété singulière, le sable est ici confiné dans des boîtes en bois vitrées et cloisonnées par différents tamis afin qu’il se joue des obstacles rencontrés et s’immobilise en volumes sculptés par sa chute.

Ce sont de petites caisses, vitrées pour voir ce qui se passe dedans, à étages séparés par des tamis et remplies en partie par du sable. Ils se retournent de bas en haut et de haut en bas, comme le sablier des œufs à la coque sauf que ce n’est pas le même temps.

Le sable passe d’un étage à l’autre en formant de petites dunes de formes variées, en découvrant et recouvrant des paysages ou en en actionnant des petites machineries…

… et d’observer tous ces petits grains bien solides qui, ensemble, deviennent liquides quand on les chamboule.

Plus de renseignements : lesobjetsperdus.fr

 

Décoration par Marie Bouchacourt

Si vous êtes déjà venu(e)s, vous savez de quoi on parle et sinon, alors bienvenus !

Marie a fait l’image de pépète lumière ! Serait-ce elle par hasard ? qui sait ?….

Cherche château moderne pour héros, princesse, hérote et prince (Malika Mihoubi – installation)

 le slip du héros, les cheveux de la princesse, deux éléments sexués, même sans corps, leur puissance d’évocation nous guide dans des histoires à dormir debout …si on y croit…

 

 

 

Ici là…Champs du dedans – Installation par le Collectif de photographes Blick

Par Amandine Bailly – Chloé Colin – Loïc Xavier – Malika Mihoubi – Damien Brailly –   Chloé Charbonnier

Le collectif Blick réunit des auteurs photographes impliqués dans la cité.
Blick/Regard comme outil d’expression créative et regard comme instrument de compréhension de la réalité.

Plus de renseignements : http://www.blickphotographie.fr/

Donner en pâture,

Avec comme proposition l’Intime à ciel ouvert, le dedans cesse de résister au dehors,

Dans notre perspective de réflexion, nous conservons le sens premier d’intime : le plus intérieur. Ce qui oppose l’intérieur (inaccessible à la foule) à ce qui est public.

Nous vivons dans ce monde où l’image véhicule une vision réduite de l’intime, télé réalité, caméras de surveillances, réseaux sociaux.

Un monde où l’on connaît la manipulation par l’image

et où on se laisse porter par cette fausse réalité.

Les technologies numériques permettent plus encore cette manipulation et ces simulacres

Parce que le champ des technologies numériques est le lieu même

où se joue la construction de l’image d’aujourd’hui.

C’est là qu’il y a urgence à travailler, on propose de se réapproprier cette image, et œuvrer à une image de l’intime où l’on retrouve une entièreté corporelle,

où l’on retrouve la multitude des sens, la diversité et la singularité des gens.

Loïc Xavier : «  Je me souviens »….

Ma chambre, cette piècee où se côtoient les rêves, les angoisses, les secrets.

Mes premières expériences.

Mes peurs.
Cette confusion de sentiments s’est nourrie à travers cet écran cathodique, et ces objets personnifiés qui prennent doucement vie à l’heure du sommeil.
Les images viennent à moi pour me bercer ou me hanter.
 
L’enfant devient adolescent.
 C’est l’innocence perdue dans mon repaire où l’imaginaire laisse la place aux phobies, aux appréhensions.
Comme drogué, je deviens accro à ces images, ces angoisses et ces jeux.
 Ma chambre était ce passage étroit entre l’extérieur et  ma réalité. Une réalité faite de peurs et dans laquelle j’aimais me perdre. »

 

Amandine Bailly : « Reliques. »

La question de la mort s’est posée tôt dans mon histoire.

Je rassemble ici les objets, les images, les symboles qui me hantent et qui en constituent la trace.

Des représentations concrètes là ou les mots ont manqué.

Une mise en scène foisonnante, luxuriante, car je veux que surgisse la vie sur ce qui n’a toujours été que non-dits, que silence.

 

Chloé Colin/Malika Mihoubi : « Ici là-bas…Hier demain… »

« Je m’appelle Chloé Colin. Contrairement à ce qu’évoque mon nom, je suis originaire d’une famille juive séfarade. Mon père a été baptisé sous la pression de sa grand-mère paternelle catholique pratiquante et circoncis sous la pression de sa grand-mère maternelle juive traditionnelle. Je suis née en France de parents nés en France. Je n’ai reçu aucune éducation religieuse. Et pourtant, ce territoire ne m’a jamais vraiment été familier. J’envisage cette installation comme un retour vers mes racines, retour nécessaire pour avancer dans ma propre trajectoire.

Je m’appelle, Nadia, Nina, Lounès, Whalid…. Je suis né et j’ai grandi dans ces endroits communément appelés, banlieues, zones, quartiers, là-bas. Produit d’immigration comme on dis. Aujourd’hui, mon identité, je la construis contre les racines de l’intolérance, le rejet de l’autre, le racisme, l’islamophobie, contre ces peurs fantasmes qui fabriquent le vote extrême en France.

« C’est quoi cette identité qui déchire mon pays, du pain au chocolat et tout le tralala ? » (Nadia 16 ans quartier de la Monnaie Romans sur Isère). »

Damien Brailly – « Grotesque »

La grotte, krypta où se cacher, lieu intime, sombre mais pas obscure.

Une grotte artificielle, architecture qui ne protège pas l’intimité mais la crée, bizarrerie grotesque.

Taille: 190 cm en hauteur, 75 cm en largeur et  40cm en profondeur

 

Projet Desbien :

Son : Patrick Charbonnier, photographies stéréoscopiques  : Chloé Charbonnier

Découvrant l’univers de Patrice Desbiens par le biais d’un projet musical qu’il enregistre avec le guitariste Québécois René Lussier et le groupe « Les moyens du bord », et touchés par cette voix rugueuse aux dires lucides d’un réalisme grinçant, nous désirons aujourd’hui éclairer d’une manière personnelle un choix de poèmes de l’auteur. Afin d’inciter le spectateur à l’introspection, nous associons aux textes, photographies et musique concrète.

Le spectateur sera immergé dans une représentation intime et émotionnelle en étant isolé dans la contemplation d’une série d’images en trois dimensions et dans l’écoute de la lecture d’un poème mis en son. Deux installations plastiques et sonores, autant qu’interactives, permettront au spectateur de se plonger dans l’arrangement de deux poèmes de Patrice Desbiens, lus par des Francos-Ontariens et illustrés par des images du terroir du Québec.