En continu

Samedi 4 ( à partir de 16h) et

Dimanche 5 mai (à partir de 10h) ///

à Champ de Brand

3 propositions artistiques pour un petit nombre de spectateurs

 

Yamima – danse intimiste pour 3 spectateurs

de et avec Chiharu Mamiya

« Depuis le 11 mars 2011 au Japon, ces événements de catastrophe me touchent profondément. Dans le sentiment de l’impuissance, je me mets à rechercher les actions artistiques que je puisse  mener pour partager l’amour que j’ai pour mon pays, pour la nature – pour cette terre.
Un rituel relié à la nature.
Laisser venir un vœu et le déposer.
3 personnes à la fois.
Je vous amènerai au promenade pour arriver au lieu de l’offrande.
Vous prenez chacun une poignée de l’argile et former un Yamima. Yamima est une “offrande”.
Je reçois les personnes qui souhaitent, je traverse son Yamima pour déposer son vœu au lieu d’offrande.
Un état de spectacle intime.
des Yamimas – des énergies – deux lieux
Devenir un lieu de passage, un instrument de communication.
Construire un monument d’énergie, une transformation perpétuelle.
Je danserai pour ces personnes, une à une.» Chiharu Mamiya

Délaissé – compagnie RUE DE LA CASSE
Installation mécaniquement sonore dans une carcasse de voiture pour 4 spectateurs

Valentin Monnin : musicien, éclairagiste, scénographe
Anne Claire Jude :
musicienne, machiniste, artificière

Le principe: Entresort sonore de 10mn pour quatuor de spectateurs.

Comme on le dit dans le jargon de la négociation de voitures, ce véhicule (l’estafette proposée pour la création) est dans son jus, posé là, telle une ruine. Imaginons qu’elle se soit fait envahir par le temps à l’image d’un bâtiment en ruine qui se fait envahir par la végétation.

4 spectateurs s’installent à l’intérieur du véhicule et découvrent tout un univers.

A base de tubes de cuivre, l’installation laisse voir l’estafette enlacée comme par des racines. Dans ces tubes, circule de l’air comprimée qui à certains endroits s’échappe et actionne tantôt un bulleur, une membrane; émet un simple souffle continu ou bref, créant ainsi un univers sonore basé sur le souffle. Un moteur thermique (dont l’admission d’essence à été supprimée) entrainé par un moteur électrique extérieur permet non seulement d’écouter le son de la compression du moteur à 4 temps mais aussi de pouvoir alimenter en air le reste de l’installation. Tout est manipulé en direct par deux musiciens, sous le signe de l’improvisation musicale.
Le public, accompagné dans un univers sonore, vit et échange alors un instant unique et crée sa propre histoire, son propre univers, sa propre interprétation du moment vécu.

Dispositif  sonore par Yann Gourdon

« Je n’envisage le travail du son qu’en corrélation à un environnement – un paysage ou une architecture. Mes pièces s’inscrivent dans une durée établie et prennent la forme de dispositifs autonomes en ce qu’elles ne nécessitent pas l’intervention d’un interprète. Le processus engagé révèle des phénomènes acoustiques latents induits par les spécificités physiques de l’espace de propagation du son. Je travaille essentiellement à partir de sons purs générés électroniquement, de feedback ou de sons continus enregistrés et diffusés au moyen de système amplifiés ; néanmoins il n’est pas question du son comme objet – un haut-parleur, un son, un auditeur. Il ne suffit pas à l’auditeur de traverser un espace si son écoute reste orientée sur l’objet narratif, il lui faut déplacer son attention vers les champs vibratoires. Le dispositif n’est pas un prétexte visuel légitimant la plasticité de la pièce mais est choisi pour ses qualités à émettre des sons. Je considère les volumes et les surfaces produits comme nouveau lieu possible. »